mercredi 23 mai 2012

Lettre ouverte aux électeurs de l’UMP et du FN


  
PROPOSITION D’UN VOTE DE « DESISTEMENT IMPLICITE »
Pour déjouer le piège du « cordon sanitaire » autour du FN

L’immense majorité des électeurs de droite dénoncent la stupidité d’un cordon sanitaire tendu autour du FN.
Pourtant, parmi les états-majors politiques, médias ou « élites », ils ne sont qu’une poignée de personnalités à avoir la sagesse et le courage de le faire avec clarté.

Comble d'hypocrisie, le cordon sanitaire isolant le FN  - chacun le sait parfaitement - n'est qu'un gage de respectabilité exigé de la droite classique par les adeptes contemporains des plus grands criminels de l’histoire de l’humanité et par leurs amis socialistes.

Comble de schizophrénie, si rien n'est fait, il y a fort à parier que la droite perdra les législatives de juin par manque de courage de ses leaders, occupés l'un à dénoncer le piège électoral du cordon sanitaire, et l'autre à défendre son utilité. 

En cherchant bien, il doit être encore possible de trouver quelques départements à offrir à la gauche en cadeau de soumission aux pseudo-humanistes qui la gouvernent, ainsi qu’à leurs associés post soixante-huitards passés de l'antienne auto-satisfaite du « il est interdit d’interdire », au précepte mondialiste et malthusien plus « tendance » du «il est interdit de réfléchir » !

Je fais partie de l’immense majorité d’électeurs UMP et FN qui réclament avec force un accord électoral entre leurs partis respectifs, pour offrir à la nation un gouvernement conforme à la vérité électorale en même temps qu’aux valeurs fondamentales de la France.

Face à l'injustice d'une gauche qui se sait élue par défaut mais ne renonce pas pour autant à l’application sans vergogne et sans retenue d’un programme opposé aux attentes véritables de la majorité des électeurs, seul le retentissement d’un accord électoral UMP – FN pourrait contrecarrer l’amplification prévisible des résultats du vote présidentiel et enclencher en faveur de la droite une dynamique victorieuse voulue et attendue par la majorité des français

C’est dans ce dessein qu’en l’absence d’accord entre les états-majors UMP et FN, je vous propose, mes amis et chers concitoyens de droite, de construire nous-mêmes la victoire en votant comme nous l’aurions fait s’il avait existé un accord officiel de désistement automatique entre les candidats investis par nos partis politiques respectifs.



Le fonctionnement de cet « accord implicite de désistement », proposé à tous, est le suivant :
1er tour – vote du 10 juin :
Au premier tour du scrutin législatif, tous les électeurs votent évidemment pour le candidat de leur choix en sorte de lui donner les meilleures chances d'être le mieux placé à droite au soir du 1er tour.

2ème tour – vote du 17 juin :
Au deuxième tour du scrutin législatif, tous les électeurs de droite votent délibérément pour le candidat de droite le mieux placé au soir du premier tour, sans aucune distinction d’étiquette UMP et FN – ceci quel que soit le nombre de candidats qui se sont maintenus à droite et quelles que soient les consignes de vote données par les états-majors.


Si nous, électeurs UMP, FN, et amis de droite qui désirons un accord entre nos partis, votons au deuxième tour en respectant cette discipline de « désistement implicite » en faveur du candidat de droite le mieux placé, les résultats du deuxième tour seront les suivants :

Résultat certain : même en cas de victoire de la gauche, cette victoire serait définitivement trop étroite pour autoriser une modification de la règle Constitutionnelle débouchant sur l’introduction du vote des étrangers non communautaires (la modification de la règle Constitutionnelle suppose 3/5ème des sièges de l’Assemblée et du Sénat réunis).

Hypothèse possible ou probable : victoire de la droite aux élections législatives 2012, selon la configuration des circonscriptions dans lesquelles se trouvent les électeurs ayant appliqué la discipline du « désistement implicite ».

Suite incontournable : au risque de se trouver une nouvelle fois dépassés par leurs électeurs, les états-majors UMP et FN ne peuvent plus refuser de discuter d’un accord en vue des consultations électorales futures


Ainsi, électeurs UMP, FN, et amis de droite qui désirons un accord électoral entre nos partis, nous aurons, au seul bénéfice de l’intérêt général et de la France, introduit une dynamique de victoire et de raison, et amorcé le premier pas de la reconquête électorale indispensable.



Robert Louis SAUVET

8 commentaires:

  1. L'idée me parait très intéressante voire excellente. Je l'ai eu début mai sans l'exprimer : bravo de le faire !

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  2. C'est intéressant, mais ça n'empêche pas de regarder le CV du candidat le mieux placé: si NKM ou Juppé sont en bonne position au 2è tour, je vous prie de croire que je m'abstiendrai, même si leur étiquette est UMP !

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  3. Il est nécessaire que certains accords informels aient lieu, sur le mode du désistement réciproque, circonscription contre circonscription là où cela entraînerait inéluctablement une défaite de la gauche, même si cela s'élève entre une dizaine et une vingtaine car cela pourrait suffire à priver la gauche de majorité.

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  4. Même si j'adhère dans l'absolu à cette idée de barrage à la gauche, rares sont les candidats UMP qui correspondent à mes attentes. Pourquoi voter pour eux alors qu'ils vont jusqu'à insulter les électeurs FN? Et c'est sans aborder les questions de fond et de programme...

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  5. le vrai piège est celui dans lequel nous sommes tombés à la fin du XIXs lorsque en cessant de combattre -sur commande des hommes d'Eglise "acculés" - l'Institution République (une totalité sans Dieu).
    C'était évidemment pas le but, mais nous sommes devenus "compagnons de route" de la Révolution - des sans-Dieu- et simultanément les plus grands acteurs de la déchristianisation de la France et de l'apostasie occidentale dont nous faisons aujourd'hui le constat et souffrons des conséquences comme sans fin.
    Votre "poussée de fièvre électorale" qui ne suggère qu'un arbitrage sans remise en cause du système républicain ne sera au mieux qu'une péripétie de l'histoire révolutionnaire du moment...
    Allons à l'essentiel, reconstruire la chrétienté par la cohérence et la nécessité d'une institution politique conforme, grâce à la bonne Institution qui d'expérience millénaire a fait la France et a tout fécondé en Occident depuis le baptême de Clovis : la monarchie de droit divin, l'alliance du trône et de l'autel, et la famille capétienne avec Louis XX son dernier descendant légitime à ce jour. (pour sortir du trou il n'y a pas d'autre issue que par le haut, tandis que vous suggérez de creuser encore et toujours).
    A bonne fin, les vertus, la patience et l'abnégation des chrétiens des premiers siècles sont à remettre à l'honneur... et une hypothétique victoire électorale du suffrage universel ne sera qu'un leurre révolutionnaire, le même qui nous a réduit à n'être qu'un lobby et une FORCE d'appoint électoral : Merci pour le "Christ Roi des coeurs et des cités".

    http://www.viveleroy.fr/La-Monarchie-espoir-de-la-France,56.html

    http://www.viveleroy.fr/De-la-necessite-d-une-bonne,8.html

    contact : uclf@orange.fr

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  6. Votre proposition est excellente et pleine de bon sens.
    Personnellement, c'est ce que j'étais décidée à faire en cas de triangulaire.

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  7. Rémi de VÖLN9 juin 2012 à 07:40

    Mr SAUVET souhaite "un gouvernement conforme (...)aux valeurs fondamentales de la France.", et prêche pour donner le pouvoir à la "droite" !!!! Quel aveuglement ... car, les "valeurs fondamentales de la France", c'est le CHRISTIANISME au pouvoir, alors que la "droite", tout comme la "gauche", ne jure que par la LAÏCITE, invention diabolique des loges maçonniques pour détruire la chrétienté. Il faudrait étudier un peu l'Histoire, la Doctrine Politique de l'Eglise, l'enseignement des Papes, ... cher monsieur.
    Quant au vote, la vérité est dans ce qu'écrit l'Anonyme du 6 juin (21h40): c'est un piège redoutable de la Révolution; celui qui vote (même "blanc") alimente le processus révolutionnaire. Il n'est qu'à entendre gémir les politichiens et leurs journalistes aux ordres, quand l'abstention semble se manifester.
    Voter pour le "moindre mal", c'est un mal! Or St Paul nous l'a dit, repris en cela par l'Aquinate: on n'a jamais le droit de faire le mal, même en espérant le bien, ou un moindre mal.
    Je trouve regrettable que MUNERA se fasse le relai d'une telle proposition ...

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